Looney Tunes 3D : Road Runner And Coyote

Critique Looney Tunes 3D : Road Runner And Coyote

C'est en allant assister à la l'une des projections privées du film Comme chiens et chats 2, dans les locaux de Warner France, que nous avons eu la chance de découvrir le tout premier court-métrage consacré aux Looney Tunes nouvelle génération... Et en 3D, s'il vous plait ! Un programme court qui sera également proposé, théoriquement, dans toutes les salles de cinéma.

Une démarche qui nous semblait certes louable, mais dont on pouvait craindre néanmoins une annihilation du charme de ces fameux cartoons entretenu par les dessins en deux dimensions, poussé vers la sortie par la mode du tout numérique, de l'image de synthèse, couplé en plus à la fameuse et désormais inévitable 3D. Une appréhension vite envolée puisque, finalement, le plaisir s'est rapidement montré proche de celui de nos souvenirs. En optant pour le duo Bi-Bip et le Coyote, les créateurs du court-métrage avaient de toute façon le sujet parfait s'adaptait aux folies graphiques moderne et ces derniers s'en sont donnés à cœur joie pour jouer avec toutes les possibilités de l'outil et de ses conditions de visionnage. Le gros de l'intrigue reposant ici sur une tentative de Coyote de capturer l'autruche en pratiquant le saut à l'élastique, le film s'impose vite comme une partie de jokari géant (et vivant) particulièrement sadique où le personnage se prend tout ce qu'il est à peu près possible de se prendre en pleine tronche, propulsé dans un sens et tiré dans l'autre. Jouant de malchance, ce dernier tente en plus son coup la seule et unique fois depuis des décennies où de nombreux véhicules routiers se décident à passer dans la région.

Rapide, réellement drôle et très fidèle à l'état d'esprit des cartoons 2D (en accentuant ce sort injuste prenant toujours parti pour l'oiseau), cette nouvelle mouture des Looney Tunes ravivera les souvenirs des uns et fera découvrir son univers farfelu aux plus jeunes.