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Qui se cache derrière Rubber, Mr Oizo et Steak ?

Le 09/11/2010 à 10:05
Par
Interview de Quentin Dupieux, alias Monsieur Oizo, réalisateur de Rubber

Artiste en marge de l'industrie et pourtant à l'origine de quelques succès incontrôlés musicaux, Quentin Dupieux (alias Mr Oizo) se définit comme un créateur hétérogène qui appartient à la fois à toutes les catégories mais également à aucune... Il est donc naturel qu'il s'attèle au poste de metteur en scène et, après Steak, raconte les aventures de Robert dans Rubber, un film où un pneu psychopathe parcours les routes américaines. Nous avons tenu à rencontrer le personnage et surtout à le comprendre. Portrait d'un réalisateur vraiment pas comme les autres.

 

Filmsactu : Rubber fascine, fait réagir mais a surtout été le fruit d'une attente auprès d'un certain public. Il n'y a qu'à voir l'accueil énorme à l'Etrange Festival, où tout le monde t'acclamait sans savoir où tu étais exactement dans la salle. C'est parce que ton cinéma n'est pas banal que ta relation avec le spectateur n'est pas banale non plus ?

Quentin Dupieux : Le truc, c'est que ce qui s'est passé à l'Etrange Festival était une erreur de communication parce que je n'étais pas présent et on a laissé courir le bruit que j'étais peut-être là, incognito. Apparemment les gens ont aimé ma discrétion et ont applaudi.

 

Interview de Quentin Dupieux, alias Monsieur Oizo, réalisateur de Rubber

 

C'est représentatif de ton art : faire une ovation à quelqu'un qui n'est même pas là...

C'est indépendant de ma volonté, j'y suis pour rien. Surtout que mon point de vue là-dessus est un peu contraire à ce concept. D'une part, c'est déjà un vieux film pour moi, il est terminé et doit faire sa vie tout seul, avec le public. Ensuite, à part montrer que je suis un mec normal et sympa en serrant trois mains, je n'ai aucune clé particulière à donner au public. Quant à la présence discrète pour observer la réaction, je l'avais déjà fait quatre fois avant, lors de vraies projections avec public et ça me suffit. J'ai vite réalisé que ce n'est pas ça qui m'intéresse. L'Accueil embarrassant de Steak où personne ne réagit et l'ambiance excitée de Rubber, c'est pareil pour moi... Mon job, c'est de faire mon film, pas d'être dans une salle de projo pour me rassurer. Quand le film a été présenté au Fantastic Fest d'Austin, j'ai eu un bon feedback et ça a visiblement bien réagit, mais je l'ai vécu à distance. C'est plus sain que de se bourrer la gueule pour fêter ça, à l'affut des gens qui ont aimé.

 

Quand on est créateur, particulier en plus, la façon dont certains points sont reçus ne t'intéresse pas ?

Quand on va à une exposition de tableaux, je pense que ça doit être super embarrassant d'avoir le peintre dans le dos qui t'observe. Qu'un créateur se gargarise, c'est pas très utile. Et je pense que le public s'en fiche, au final...

 

Tu aurais toujours ce recul si Rubber devenait un succès phénoménal ?

Je vais te raconter ma vie pour que tu comprennes à quel point je suis blindé sur ce point. A 24 ans, j'ai fait un gros carton avec un morceau que j'ai conçu en deux heures. A cet âge-là, les émotions sont plutôt confuses et j'ai probablement dû être un trou du cul pendant quinze jours à croire que j'étais un mec génial. Et on se rend rapidement compte que tout ça, c'est rien. Parce qu'aujourd'hui, je vais à la boulangerie, j'achète mon pain, je fais ma vie et c'est parfait comme ça. J'ai du recul, je regarde un peu ce passé en me disant que c'étais cool d'avoir eu ses petites émotions à l'époque et puis c'est tout. Je ne suis pas le genre de mec qui fait un film en allant se coucher le soir dans l'espoir d'avoir un Oscar. J'ai été beaucoup trop récompensé pour un truc qui n'a nécessité aucun effort et j'essaye d'aller à l'encontre de ça. C'est forcément très agréable d'avoir de bons échos et de bonnes critiques. Je mentirais si je disais que non, mais ce n'est pas un moteur et pas quelque chose dont je rêve.

 

Interview de Quentin Dupieux, alias Monsieur Oizo, réalisateur de Rubber

 

Ca fait quoi d'obtenir quelque chose dont on n'a pas rêvé ?

Je l'ai vécu une fois et c'est cauchemardesque. Parce que justement, je ne l'ai pas demandé, je n'en n'ai pas eu envie et ça m'est tombé dessus de tous les côtés. On te fait faire des photos où t'as une gueule de con, tu te vois dans des magazines et c'est une sorte de mise en avant un peu forcée que j'ai presque ressenti comme un viol. En admettant que ce type de chose m'arrive à nouveau, avec Rubber ou un autre film, je suis vacciné et je pense que je saurais quel piège éviter et où mettre les pieds pour éviter de devenir un gros con. Je suis critique et honnête avec moi-même, à propos de mon travail et je ne pense pas avoir un égo surdimensionné. Je suis aussi honnête avec le public parce que je fais des trucs rigolos en dix minutes, les gens le savent et il n'y a aucune ambigüité. Je ne leur fait pas croire que je suis un grand musicien.

 

Es-tu un grand cinéaste ?

Arrête ! (rires) Avec mes deux films et demi, ce que j'amorce dans le cinéma est un peu similaire. Mon approche de la création est de partir de zéro. Je ne suis pas musicien mais j'ai eu envie de faire de la musique pour illustrer mes courts-métrages. Mon truc, je l'ai même inventé parce que je n'ai pas eu la patience d'apprendre ou d'ouvrir des bouquins de solfège. C'est venu comme ça. Je ne suis pas cinéphile, je n'ai pas fait d'école du cinéma donc du coup, je créé très humblement mon cinéma de façon autodidacte, tout doucement, sans avoir la volonté d'être le premier de la classe. C'est ça qui m'excite.

 

Elle est fracassante cette humilité : sans être musicien, ton disque fait un carton. Sans être cinéphile, tu attires d'autres cinéphiles qui t'acclament en Festival...

C'est le processus créatif qui prime pour moi, peu importent les moyens, et au bout il y a un résultat. Qui peut plaire, ou pas. Je fais de la musique depuis quinze ans et j'ai essayé d'interpréter tout ça, sans l'aide de personne. "Qu'est ce que c'est qu'une note ?", etc. Tout ce que j'ai appris en quinze ans, un mec aurait pu me l'apprendre en dix minutes. Ce n'est pas de l'humilité mal placée, parce que je ne pense pas être un musicien dans le sens classique du terme, mais par flemme et par intuition, j'ai préféré apprendre moi-même les mécanismes. Parce que ces mécanismes sont les miens et que je sais m'en servir mieux qu'avec un apprentissage normal. Idem pour la façon de tourner un film.

 

Interview de Quentin Dupieux, alias Monsieur Oizo, réalisateur de Rubber

 

Donc si demain tu tombes sur un peu de rouge ou un peu de jaune et que ça te parle, tu attaquerais un tableau ?

Ouais ! Avant de faire de la musique et du cinéma je dessinais beaucoup et j'avais envisagé de faire de la bande dessinée à une époque. C'est juste une question de sensibilité parce que tout est possible. Je ne vois pas ça comme un métier... Il y a de très bons réalisateurs dont le cinéma est leur métier. Parce que le cinéma est un métier avec des schémas et un vrai travail. Mais ça n'a pas grand-chose à voir avec moi. Je me vois plutôt comme un artiste léger qui succombe à des envies.

 

Mais alors, c'est quoi ton métier exactement ?

Je n'ai pas de métier. J'ai beaucoup de chance parce qu'on me paye à faire des trucs rigolos... Le seul moment où je fais un métier, c'est quand je fais le Disc Jockey dans une soirée parce que, mine de rien, c'est ça qui me nourri. Et encore, je ne le fais pas très bien. Il y a des centaines de mecs qui le font mieux que moi, mais comme je vends des disques, ça attire un peu. Chose que je ne ferais sans doute pas si j'étais très riche.

 

Cette liberté artistique, cette fuite de l'apprentissage conventionnel, comment se répercute-t-elle sur ta façon de faire des films ?

Je n'ai fait que deux films et de façons totalement différentes. Mon bilan est donc limité. Tout ce que je peux dire, c'est que tout ce que je trouve réussi dans mes films, que ce soit technique, visuel, narratif ou dans les sensations que j'essaie d'offrir, ça a été fait de façon instinctive. C'est un truc totalement irrationnel d'ailleurs, mais j'ai un peu de difficulté à travailler avec des choses toutes prêtes, comme des story-boards. Même s'il m'arrive d'en utiliser quand je stresse sur la conception de certaines séquences. Mais là, l'origine du projet est le fruit de l'instinct. Ca ne s'explique pas, ça surgit comme ça. Le truc du pneu, ça m'est venu un jour, sans explication. Je l'ai senti et puis voilà. J'ai eu de la chance d'avoir un producteur, mon pote, qui m'a fait confiance, mais c'est très difficile de communiquer cet instinct avec les autres parce que c'est du domaine de l'irrationnel. Tout ça, ça se déroule en moi, donc ce n'est pas évident de le transmettre aux autres. Quand je sais que je vais réussir un plan, une scène ou une journée de travail, c'est parce que je le sens au fond de moi.

 

Interview de Quentin Dupieux, alias Monsieur Oizo, réalisateur de Rubber

 

Mais dessiner ou composer tout seul sur son clavier, c'est une chose. Faire un film avec toute la logistique et la main d'œuvre nécessaire en est une autre. On ne peut pas faire des choses à l'instinct quand l'emploi du temps des gens dépend de ton organisation.

Quand tu as un budget de 15 millions avec une équipe de 60 personnes, oui, c'est irresponsable de travailler comme ça. Une insulte au métier. Mais quand tu fais un film tout seul dans ton coin, avec des gens heureux (même s'ils ne sont pas super bien payés) et en équipe réduite pendant 14 jours, l'état d'esprit est tout autre. Je pense sincèrement que les gens qui ont travaillé sur Rubber, français comme américains, ont pris un bol d'air comparativement à ce qu'ils subissent sur un tournage traditionnel, parce qu'ils y sont anonymes. Le tournage du film était très collégial, les choses allaient vite et personne n'était laissé de côté. Mon ambition n'est pas d'avoir un budget colossal, parce qu'arrivé à un certain montant, ce n'est plus le même métier. Tu n'es plus un créateur, tu es un chef de chantier soit larbin, soit mégalo. Mon idéal serait de faire des films qui soient de mieux en mieux et qui coutent de moins en moins cher. Etre tranquille, avoir ma propre pression et surtout une liberté artistique. L'industrie cinématographie est devenue une machine de guerre où l'artiste n'a pas sa place. Je n'y ai probablement pas ma place parce que je tiens à ma liberté. Quand tu as été libre pendant dix ans, ça doit être terrible de mettre les pieds là dedans.

 

Tourner l'intégralité du film avec cet appareil photo, le Canon 5D, c'est une manière de se dédouaner de tout cet attirail technique et des obligations que tu dois aux financiers ?

J'avais une envie viscérale de retourner à la caméra. Avant toute chose, avant la musique, j'aimais filmer... Avec cette passion, j'en suis arrivé à faire des publicités et des clips, mais on a une certaine distance avec l'objet. La caméra n'est pas à toi, c'est un gros truc tripoté par plein de gens et quand tu as obtenu exactement ce que t'avais prévu de tourner, tu la rends. Tu n'a pas le temps de faire corps avec et de t'en servir comme d'un outil artistique. Trop lourd, trop compliqué, fragile, ça coute du blé et si t'as envie de la déplacer d'un mètre, t'emmerde tout le monde. C'est très contraignant parce que lorsque tu as trouvé un angle qui te plait, t'es obligé de l'expliquer et les gens autour de toi sont obligés de savoir comment le mettre en place, l'éclairer, etc. Et ça prend des heures, pour un seul angle particulier. Et le jour où j'ai eu le Canon entre les mains, ça a été une révélation. Parce qu'à part le 16 mm, il n'y avait rien de malléable ou de suffisamment joli qui puisse concurrencer les caméras 35mm et que tu peux déplacer comme tu veux, parce que c'est léger. Pour moi, le tournage de Steak a été beaucoup trop long à cause du 35. Et si je suis honnête avec moi-même, il y a des choses que j'ai délibérément oublié de demander aux techniciens parce que je savais que ça allait être une prise de tête de la déplacer de trois mètres, d'attendre deux heures et de subir cet ennui absolu. On se dit "Tant pis, on la laisse comme ça". J'y ai fais plein de plans séquences, mais ce n'était pas que des choix artistiques. Sur un "vrai" tournage, lorsque tu demande un axe de caméra à ton chef opérateur, il est confectionné de façon précise, mais juste autour du cadre, tu as plein de drapeaux, de lumières ou de calques qui t'empêchent de te déplacer d'un millimètre. C'est dur.

 

Interview de Quentin Dupieux, alias Monsieur Oizo, réalisateur de Rubber

 

Et concrètement, comment peux-tu  me décrire cette énorme différence ?

Tant que la caméra 35 ne pouvait pas être remplacée, on était bloqué dans ce système et depuis qu'il y a cet appareil, qui n'est pas parfait mais permettant quand même de préparer des images solides en dix minutes, le tournage de Rubber ça a beaucoup été "moi qui tient mon appareil en étant accroupi". Je veux le déplacer d'un mètre, je le fais moi-même. Je veux changer d'objectif, je le fais moi-même... Tout d'un coup, j'ai la sensation d'un retour à la normalité. Après tout, un film, c'est un mec qui filme un acteur. On en revient à la simple notion de filmage sans chichis ou le bordel qu'il y a autour, juste pour avoir un reflet bleu dans le cadre. Je ne dis pas que ce reflet ne sert à rien, mais c'est un choix qui a pour conséquence de te lancer dans une mise en place technique chiante. Comme je disais, j'apprends à me servir de ces outils en partant de zéro, de façon simple avec ce pouvoir inestimable d'être aux manettes. Sur un film traditionnel, tu n'as pas les manettes, malgré tes intentions. Rien d'instinctif. Je suis à des années lumière des découpages travaillés trois mois à l'avance et que je respecterai scrupuleusement lors du tournage.

 

Ces libertés techniques, par leur faible coût, deviennent des libertés artistiques puisque l'on peut faire un film avec un ordinateur et un appareil photo aujourd'hui et revenir à un cinéma indépendant qu'on n'a plus vu depuis la fin des années 70. Est-ce que ton film parle de ça ? De l'aspect conventionnel du cinéma contemporain et de la responsabilité du public qui refuse de voir un cinéma autre, mais sincère et libre ?

C'est bien évidemment un sujet que j'évoque de manière consciente, mais je le vois vraiment comme une toile de fond et pas le sujet principal. Mon but premier, c'était vraiment de faire du fun. Mais je pense qu'inconsciemment, j'ai insufflé ce que tu évoques, parce que lorsque l'on va tout seul faire ça, à genou dans le sable, c'est qu'on a forcément quelque chose à prouver. Et quand tu fais un film avec un appareil photo, tu as forcément envie de parler de cinéma. C'est un reflexe qui te viens lors de l'écriture. Et un film comme ça, lorsque tu l'écris, tu n'es pas sur qu'il se montera, parce que les problèmes s'accumulent, que le pneu ne fonctionne pas, que le budget n'est pas énorme et, forcément, ça a une influence sur ce que tu veux raconter. Et pourtant, l'aspect "message" n'est pas important pour moi. La première lecture, c'est le non-sens pur, ce côté "no reason" qu'on retrouve chez les Monthy Python où un mouton peut tomber sur une table et achever une séquence. Je n'en suis pas encore là, mais c'est l'idée. La présence du public dans le film, c'est un message mais aussi un running gag qui est avant tout ici pour faire rire. Et pour faire de la psychanalyse de bazar, je me dis tellement que personne ne s'intéresse à ce que je fais que si jamais il est projeté dans une salle vide, il y aura quand même quelqu'un pour regarder le film.

 

Interview de Quentin Dupieux, alias Monsieur Oizo, réalisateur de Rubber

 

C'est concept...

Ca vient sans doute de remontées acides, lorsque j'ai été voir Steak en salles et qu'il n'y avait personne.

 

Je ne suis pas certain que ça soit un argument valable pour les exploitants.

Heureusement, je ne rencontre pas les exploitants. Mais je me dis néanmoins que c'est une chance inouïe que le film soit distribué en salles, parce qu'il est quand même particulier. Si on m'avait dit qu'il y n'y avait qu'un exemplaire qui ferait le tour du pays de salle en salle, ça m'aurait convenu. Là, on a quand même 30 copies et le film est vendu dans 15 pays. J'en suis très content et j'en arrive à me dire que Rubber accomplit son rôle de divertissement puisqu'il convainc. Malgré ses travers, son propos léger et son script de 40 pages... De mémoire, c'est le seul film de l'histoire du cinéma où le héros est un pneu et ça, c'est cool pour les gens. Peut être que le traitement de l'image dont on a parlé y joue pour beaucoup aussi. Franchement, lorsque j'ai regardé les rushes, pendant le montage, je ne faisais même plus attention à ce qu'on racontait parce que je trouvais ça beau à regarder. Les images que fournit ce genre d'appareil prêtent à contemplation.

 

Selon toi, l'avenir du cinéma repose-t-il sur ce genre d'outil ou de méthode qui fera sans doute émerger des talents sans qu'ils aient eu besoin d'un matériel et d'une main d'œuvre couteuse ?

J'en doute. Je pense que ça va vite mourir parce qu'on va se retrouver avec plein de petits films obscurs réalisés par des gens qui iront au bout de leur délire libre mais sans exploiter les capacités de ce genre d'appareil pour faire rire. La comédie est quand même un genre un peu sale dans l'esprit des gens et les petits tournages indépendants attireront sans doute les sinistres dont personne ne veut. Des trucs un peu trash, des viols d'enfant, ce genre de connerie... Avec Rubber, je n'invente rien, parce qu'il y a eu plein d'outils avant le 5D pour faire des films indépendants et on n'a pas vu des chefs d'œuvre émerger toutes les dix minutes. En ce qui me concerne, je m'excuse tout le côté amateur du film et ses lourdeurs, parce que j'ai essayé de faire rire. Dans d'autres contextes plus tristes, le manque de moyen peut paraitre ennuyeux pour les spectateurs.

 

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