L'avis ci-dessous retranscrit celui des journalistes de la rédaction entière, quasi-unanimes sur les qualités du film :

Alors, déception ou réussite ? Un peu des deux en fait : (petite) déception, car Quantum of Solace n’est pas aussi bien que Casino Royale, moins équilibré entre les scènes d’action et le scénario, quant à lui parfois très confus. Réussite car Quantum of Solace est de loin l’un des meilleurs James Bond de toute la saga, démarrant sur des bases bien viscérales, les premières scènes nous plongeant directement dans l’action étant exceptionnelles, et parvenant sans trop de difficultés à assumer son statut de « second épisode » (une position toujours difficile) de ce qui s’annonce au moins comme une trilogie. Marc Forster impose une ambiance esthétique garantissant l’immersion, tandis que le réalisateur de seconde équipe chargé des scènes d’action, Dan Bradley (qui a officié sur la trilogie Bourne), enchaîne à toute berzingue des moments musclés parfaitement maîtrisés. Quelques nuances auraient pu être rajoutées au personnage de Bond, bénéficiant de moins de profondeur que dans Casino Royale, mais le reste du casting est impeccable, de Olga Kurylenko en James Bond Girl sortant des sentiers battus, jusqu’à Mathieu Amalric, incarnant ici un méchant respirant la folie dans son moindre regard (et maniant la hache comme un vrai malade).
Quantum of Solace n’atteint certes pas la quasi-perfection d’un Casino Royale, mais assure le retour de la saga James Bond comme reine des films d’action et d’espionnage en 2008.

Tous ces points seront abordés en détails dans notre critique complète, à venir d’ici demain matin au plus tard.