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Simon Astier : "Il y a trop de séries aujourd'hui. C'est limite oppressant" - Visitors interview
Le 26/10/2022 à 16:00Par Olivier Portnoi
"Il y a trop de séries. C’est vertigineux. J'ai 25 séries en attente que j’ai envie de voir. C’est limite oppressant. Aujourd’hui, il faut faire des séries courtes." Simon Astier en interview avec Filmsactu pour Visitors.
A l'occasion de la sortie de Visitors, sa nouvelle série fantastique, en DVD et Blu-Ray, Filmsactu a eu l'opportunité de discuter avec Simon Astier.
Après Hero Corp, le réalisateur, scénariste et acteur, se passionne pour les mystères extra-trerrestres.
L'histoire de Visitors : Richard, ex vendeur de jeux vidéos, décide de devenir policier pour suivre les pas de son grand-père. Mais lors de son premier jour "on the job", il assiste à la collision de deux lueurs étranges dans le bois.
Alors que l'on attend l'officialisation de la saison 2 par Warner TV (la série est distribuée par HBO Max dans le reste du monde), Simon Astier a déjà la fin en tête. Et pas question pour lui de produire des épisodes sur 10 ans comme ce fut le cas pour Hero Corp.
Simon Astier : J’aime désormais les séries courtes. J’ai fait 10 ans d’Hero Corp. J’ai failli mourir deux fois. J’ai tout vécu avec Hero Corp. Maintenant, j’aime les séries courtes. Je trouve qu’il y a trop de séries. J’ai lu un article d’un site américain qui expliquait que l’on arrivait au pic des séries. Il y a tellement de productions que ça ne peut que redescendre. Il y aura de moins en moins de série. J’ai envie de dire ‘mais pourquoi pas ?’. Là c’est vertigineux. J'ai une liste de 25 séries en attente que j’ai envie de voir. C’est limite oppressant. Aujourd’hui, il faut faire des séries courtes. La saison 1 de Visitors, vu que tout ce qu’il s’y passe, il y a 10 ans je l'aurais découpé en 3 saisons. Là j’ai adoré foncer, densifier, casser ce que l’on construisait. Visitors ne sera pas une série longue.
A l'occasion de la sortie de Visitors, sa nouvelle série fantastique, en DVD et Blu-Ray, Filmsactu a eu l'opportunité de discuter avec Simon Astier.
Après Hero Corp, le réalisateur, scénariste et acteur, se passionne pour les mystères extra-trerrestres.
L'histoire de Visitors : Richard, ex vendeur de jeux vidéos, décide de devenir policier pour suivre les pas de son grand-père. Mais lors de son premier jour "on the job", il assiste à la collision de deux lueurs étranges dans le bois.
Simon Astier : J’aime désormais les séries courtes. J’ai fait 10 ans d’Hero Corp. J’ai failli mourir deux fois. J’ai tout vécu avec Hero Corp. Maintenant, j’aime les séries courtes. Je trouve qu’il y a trop de séries. J’ai lu un article d’un site américain qui expliquait que l’on arrivait au pic des séries. Il y a tellement de productions que ça ne peut que redescendre. Il y aura de moins en moins de série. J’ai envie de dire ‘mais pourquoi pas ?’. Là c’est vertigineux. J'ai une liste de 25 séries en attente que j’ai envie de voir. C’est limite oppressant. Aujourd’hui, il faut faire des séries courtes. La saison 1 de Visitors, vu que tout ce qu’il s’y passe, il y a 10 ans je l'aurais découpé en 3 saisons. Là j’ai adoré foncer, densifier, casser ce que l’on construisait. Visitors ne sera pas une série longue.
Filmsactu : A quand la saison 2 ?
Simon Astier : On a tous envie de la faire. J’ai décrit à Warner TV les grandes lignes de ce qu’il pourrait se passer dans la suite. On en parle. On attend… il ne faut pas non plus que l’on attende trop, la saison 1 est sortie en mai.
Quel bilan tires-tu de cette saison 1 aujourd’hui ?
On a du mal à avoir du recul. On a travaillé comme des fous sur cette série jusqu’au bout. Puis elle est sortie sur Warner TV en France, ensuite sur HBO Max en Europe, au début de l’été elle a été mise en ligne aux US. Je crois qu’en ce moment, elle sort en Amérique du Sud. Ce que l’on sait, c’est qu’en France nos objectifs ont été largement atteints. On en est ravis. On me demande souvent comment on a pu faire du genre en série en France, avec ces effets spéciaux, ce budget limité. Visitors intrigue car c’est un projet singulier. Il est singulier car il sort de ma tête où il a muri de nombreuses années. Ca intrigue beaucoup que l’on ait réussi à mener à bien un tel projet.
Notre entretien avec Simon Astier en video :
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